L'histoire vraie (offre soumise à conditions - qui peut dire quelle est la vérité ?) de l'avènement de la bombe nucléaire. Un très bel ouvrage de 450 pages en noir et blanc, racontant l'histoire qui aboutit à Little Boy et Fat Man (et avec très peu d'Oppenheimer dedans, contrairement au film homonyme).

Ça ne me réconcilie pas vraiment (du tout du tout) avec le militarisme...

Et il se trouve que MiniMy était avec moi aujourd'hui, elle a tenu à ce qu'on le finisse. J'ai donc donc passé quelques heures à le lui lire. J'espère qu'elle en tirera quelque chose.

On va naviguer dans la frange de la fachosphère française et montrer leur emprise sur le web français. Un travail largement facilité aujourd'hui par les dernières décisions d'Elon Musk sur X, Mark Zukerberg pour Meta (Facebook, Instagram) ou Google qui mettent fin à leur service de fact-checking.
Et hormis Internet, n'oublions pas l'impact des médias d'extrème droite que sont les chaînes de Bolloré et ses médias.. (sur le sujet, je vous invite à regarder les vidéos de l'émission "Rhinoceros" de Blast, présenté par Lumi et Usul.

Bref, on n'est pas dans la mouise.

J'avais besoin d'un peu de légèreté, alors je me suis autorisé un petit plaisir rapide à croquer avec ce mode d'emploi de Delphine Perret, illustratice que j'ai pu côtoyer plusieurs fois aux Estivales de l'Illustration où je bénévolais par le passé.

C'est simple, rigolo un peu absurde. Ça fait du bien !

On continue dans les joyeusetés avec le dernier livre de Salomé Saqué, journaliste militante engagée dans le combat contre l'extrème droite qui envahit notre pays.

Loin de la résignation, elle invite à garder la tête haute, investir le réel en agissant au niveau local, dans des associations par exemple, en prônant la solidarité et le combat syndicaliste, l'émancipation intellectuelle en démultipliant nos sources d'information.

Bref, un petit guide sur comment résister à l'ogre fasciste qui vient, sans violence mais avec conviction.

Un bon moyen de finir 2024 et de commencer 2025 !

Euh non ! Même si l'enjeu de ce livre est de remettre en avant les annonces du GIEC et comment ces rapports sont construits tout en arrivant à éviter aux lecteurices de sombrer dans une éco-anxiété passive, et bien, c'est raté ! Enfin, non, pas vraiment. Mais c'est vrai que si on s'intéresse un peu à l'environnement, au climat et à l'écologie, c'est difficile de conserver un esprit sain... L'alternative : faire ! Partager et faire partager, apprendre et faire apprendre, et continuer à savoir se faire plaisir tout de même.

Bon courage, je veux bien vos recettes !

Bon, un nouveau Benoît Jacques dans ma collection !

Alors, oui, je suis un grand fan du personnage (que j'ai eu le plaisir de rencontrer plusieurs fois lors d'ateliers ou pour les Estivales de l'Illustration. Auteur, Illustrateur, Éditeur, Distributeur, Empaqueteur, Livreur, l'homme est pôlyvalent !

Bref, revenons au sujet de la Lettre d'Égypte : tout un livre sous forme ... de rébus ! Un peu tordus parfois, et d'autant plus drôle ! Bref, un vrai plaisir de décoder ce qu'a voulu dire Benoît Jac Champollion à sa Rosette chérie !

Le retour de Squid Game, pour une seconde saison.

Spoil : on attend la saison 3 de pied ferme.

Bref, notre héro précédent est de retour, et il n'est pas content et veut en finir avec l'organisation de ce jeu. Et tout va se passer comme prévu (non.)

C'est une saison 2 d'une saison qui a été découpée en deux... C'est la mode. J'ai certainement moins apprécié que la première saison. Moins de surprises, moins de "oh non, pas lui. Mais non, pas elle !"... Je suis sur ma faim (félicitations, du coup, je vais devoir me jeter sur la saison 3... Attention, je pars circonspect du coup)

Trois mini-séries (trois saisons, trois titres : Ku'damm 56, Ku'damm 59 et Ku'damm 63) sur la vie de 3 jeunes filles et de leur mère, propriétaire d'une select école de danse, qui tient à les marier.

(on commence juste alors on vous dira)Bref, ça parle de vie en Allemagne de l'Ouest, de danse et de rock'n'roll ! On a un peu parfois envie de foutre des claques (a minima) à certains protagonistes, z'êtes prévenu·es

Mouais. Bof. Non.

Ça aurait pu, mais non.

J'ai un peu l'impression d'avoir deux ou trois films (ou réalisateurices) en un. Ç'aurait pu être intéressant mais ça m'a un peu perdu en terme de cohérence du propos (et du coup, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi le gore pour le gore final...)

Hésitez pas à m'expliquer parce que, oui mais non au final.

Séance Ciné-Maison avec choix par Vote au Jugement Majoritaire : et c'est "Là-Haut" qui gagna !

Tout le monde a apprécié ce must-seen de Pixar. Ça reste, à mon humble avis, l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma ! J'ai versé mes petites larmes plusieurs fois !

Le fiston a réussi à me convaincre de regarder avec lui le succès populaire de 2024. Alors, bon, soyons honnête, en terme de scénario c'est pas le Pérou, ni même l'Armorique, les personnages (valides) sont à chier (et leur jeu d'acteur aussi. Oui, je parle de toi Clovis), la vision quasi-idyllique du handicap (par rapport à ce qui est vécu en France en règle général) est un peu malvenu... Mais au final,j'ai quand même versé mes petites larmes aussi. Les acteurices handicapées apportent un vent de fraîcheur et d'authenticité qui fait beaucoup de bien, effectivement. Pas seulement au niveau de la vision du handicap mais également en terme d'intensité et de plaisir de jouer. Alors, grosse dédicace à Gad Abecassis, Ludovic Boul, Stanislas Carmont, Marie Colin, Thibaut Conan, Mayane-Sarah El Baze, Théophile Leroy, Arnaud Toupense, Boris Pitoeff et super grosse dédicace à Sofian Ribes 👏 ils et elles m'ont fait un bien fou dans leur humanité non feinte. Merci merci merci.

Ça m'a forcément beaucoup rappelé "Le huitième jour" avec Pascal Duquenne et Vincent Lindon Daniel Auteuil (je confonds toujours), qui m'avait profondémment marqué (j'ai réussi avoir les larmes aux yeux juste en regardant la bande annonce...)

Bref. Ça fait du bien.

En grand fan de Clément Viktorovitch, j'étais ravi de pouvoir voir son spectacle "L'art de ne pas dire". Qui plus est, j'y suis allé accompagné de ma soeur, ce qui est assez rare pour être notable !

Et bien, j'ai été ...  un peu déçu ! Si j'ai apprécié le sujet, j'ai peu goûté à la mise en scène (minimaliste) et j'ai eu du mal à me faire embarquer (j'avais certainement trop en tête la mise en scène minimaliste mais tellement énergique de la pièce "Coupures" (de la compagnie "À la poursuite du bleu") ou la mise en scène plus incarnée de ce que j'appelle une conférence théatralisée de Dominique Rondvaux "Éloge de l'oisiveté". Après, je suis toujours ébahi par ces acteurs et actrices capables de sortir de grands monologues engagés et incarnés.

Et j'ai pu découvert le public de Viktorovitch, pas aussi gauchoextremiste que je ne l'aurais attendu :p Une fois installée sur les gradins, nos voisin·es sont arrivées. Et entre Monsieur "han mais maintenant, je fais des vidéos Youtube sur l'IA et en plus, je gagne un temps fou en faisant le montage avec l'IA" ou Madame "Han mais c'est trop bien ChatGPT : je l'utilise pour mes entretiens d'embauche, c'est vachement plus simple pour poser les bonnes questions ! J'attends sur le retour du Board sur le budget pour valider ou pas l'embauche".
SORTEZ-MOI DE LÀ !
Et là, notre sauveur : un couple arrive et me fait remarquer qu'on est à leurs places. Effectivement, nous n'étions pas sur les gradins mais dans le parterre ... De retour avec le bas-peuple, on s'y sentait mieux (certes, les sièges étaient moins confortables, mais nous étions plus proche de la scène et ma soeur y a retrouvé quelques connaissances).

Bref, c'était pas mal mais pas top.

Mais, le twist d'entrée valait le coup :p